Reconstruire, ré-écrire… ce jardin est en moi, je n’ai pas à le gérer, à le substituer, il est le flux maternel. Multiplicité des regards, mer d’échange, mer ouverte sur elle-même, multiplicité des échanges, mêmes regards, espaces conquis
sans cesse renouvelés… multipliés… copiés… Interférence des languages… des cultures… des savoir…
Retrouver la mémoire, puiser sans retenues dans le « jardin imaginaire
« , retrouver les sensations de ma lumière
, de ma mer, de ma terre.
Série : Barcelona; Patio; Passadís
Photos : Jean Pierre Colin
Revendiquer mon identité méditerranénne
, revivre les impressions de cette vie au dehors (quand le dehors est son intérieur propre),
quand la rue est sa maison., le lieu où l’on vit. J’habites alors mes murs, mes décors, une page immense sur laquelle s’écrivent mes rêves
,
mes fantasmes
, mon histoire ; une grande surface en érection qui s’entrouvre sur des paysages
. Il n’y a pas a chercher la question,
la réponse est dans le faire, dans la contrainte du faire, dans le retour au jardin imaginaire, dans l’histoire, dans le monde, dans l’espace.
«